L'échec de cette opération, annoncée onze mois plus tôt, met un terme à la création d'un nouveau géant paneuropéen du secteur.

Annoncé en janvier, le projet de mariage entre Natixis Investment Managers (filiale de BPCE) et Generali Investments n'aura finalement pas lieu. Les deux groupes ont confirmé l'arrêt des discussions, invoquant un manque de soutien de la part des actionnaires de Generali.

Selon les informations disponibles, deux facteurs principaux ont conduit à cet échec.

D'une part, un changement de gouvernance chez Mediobanca, un actionnaire important de Generali, a modifié les équilibres et les priorités stratégiques. D'autre part, des réticences de la part du gouvernement italien auraient également pesé dans la balance, illustrant les difficultés politiques que peuvent rencontrer les fusions transfrontalières de cette envergure en Europe. L'opération aurait donné naissance à un nouvel acteur majeur de la gestion d'actifs sur le continent, mais les obstacles liés à la gouvernance et aux intérêts nationaux se sont avérés insurmontables, conduisant à l'abandon d'un projet pourtant bien avancé.