Cependant, ce sauvetage a un coût social très élevé.

Près de 500 postes sur un peu plus de 1 000 seront supprimés, soit près d'un emploi sur deux, une décision qualifiée de « brutale » par les observateurs. Cette restructuration massive illustre les difficultés structurelles auxquelles sont confrontées les entreprises du prêt-à-porter de milieu de gamme, prises en étau entre la fast-fashion et le luxe. La décision du tribunal met en lumière la complexité des dossiers de restructuration, où la survie d'une marque passe souvent par des sacrifices humains importants. Le cas d'IKKS est symptomatique d'une vague de défaillances et de réorganisations qui secoue l'industrie de la mode, forçant les acteurs à repenser leurs modèles économiques pour faire face à l'évolution des habitudes de consommation et à la concurrence agressive.