L'opération aurait donné naissance à un acteur paneuropéen de premier plan dans un secteur en pleine consolidation. Cependant, les discussions ont été rompues, principalement en raison d'un manque de soutien de la part des actionnaires de Generali. Selon les articles, le changement de gouvernance chez Mediobanca, un actionnaire influent de l'assureur italien, a joué un rôle déterminant dans cet échec. De plus, des réticences de la part du gouvernement italien sont également évoquées comme un obstacle majeur à la réalisation de la transaction.

Cet épisode met en évidence les défis inhérents aux fusions transfrontalières dans le secteur financier européen.

Au-delà des logiques industrielles et commerciales, les dynamiques actionnariales complexes et les considérations de souveraineté nationale peuvent faire dérailler des projets stratégiques, même lorsqu'ils semblent bien engagés.

L'échec de cette fusion illustre la difficulté à construire des champions européens face à la concurrence américaine, dans un environnement où les intérêts nationaux restent prépondérants.