L'avionneur européen a repris le contrôle direct de plusieurs maillons essentiels de sa chaîne de production, auparavant externalisés. Les sites concernés, notamment à Kinston (États-Unis) et Saint-Nazaire (France) pour les sections de fuselage de l'A350, ainsi qu'à Belfast (Irlande du Nord) pour les ailes de l'A220, sont désormais intégrés au périmètre d'Airbus.
Cette opération a été rendue nécessaire par le rachat de Spirit AeroSystems par Boeing, le 8 décembre 2025. Pour éviter une situation de dépendance vis-à-vis d'un fournisseur détenu par son principal rival, Airbus a été contraint de rapatrier les activités qui lui étaient dédiées. L'accord prévoit le transfert de plus de 4 000 salariés et une compensation financière de 439 millions de dollars versée à Airbus. Cette démarche de réintégration verticale vise à renforcer la souveraineté industrielle du groupe, à mieux maîtriser la qualité de production et à sécuriser les montées en cadence, un défi majeur pour l'ensemble du secteur aéronautique.










