Cette alliance vise à permettre à Ford d'élargir son offre en Europe tout en offrant à Renault des économies d'échelle cruciales.
Cette collaboration industrielle, qualifiée d'« historique », verra Renault produire sur l'un de ses sites du nord de la France deux futurs modèles électriques pour le compte de Ford. L'un d'eux sera une nouvelle version de la Ford Fiesta, basée sur la plateforme de la Renault 5 électrique. Un volet de l'accord concerne également une possible coopération dans le domaine des véhicules utilitaires.
Pour Ford, qui a réduit sa voilure en Europe, ce partenariat représente une solution pragmatique et moins coûteuse pour revenir sur le segment concurrentiel des petites voitures électriques.
Pour Renault, l'accord est stratégique car il permet d'augmenter les volumes de production de ses plateformes électriques, et ainsi de réduire les coûts unitaires grâce à des économies d'échelle. Cette alliance s'inscrit dans une stratégie plus large de Renault, qui multiplie les partenariats (avec Nissan, Geely) pour partager les coûts de développement et de production dans un secteur automobile en pleine mutation technologique et économique.












