Cette opération immobilière stratégique intervient dans un contexte commercial complexe, l'exploitation du magasin devant rester entre les mains du groupe SGM, présidé par Frédéric Merlin.
La vente de cet actif immobilier de premier plan, situé en plein cœur de Paris, a connu plusieurs rebondissements.
Les discussions initiales visaient à ce que le groupe SGM, qui a repris l'exploitation du fonds de commerce, acquière également les murs.
Cependant, ces négociations n'ont pas abouti, notamment en raison de complications liées au « scandale Shein ».
Face à cette situation et à l'approche d'une échéance fixée au 19 décembre, les Galeries Lafayette se sont tournées vers d'autres partenaires potentiels.
L'accord finalisé avec un acteur britannique permet au groupe de valoriser son patrimoine immobilier tout en se désengageant de la gestion directe des murs. Cette stratégie de séparation entre l'immobilier et l'exploitation commerciale est une tendance de fond dans le secteur de la distribution pour libérer des capitaux. L'opération a également attiré l'attention de la sphère politique, la maire de Paris, Anne Hidalgo, s'étant déclarée prête à racheter le bâtiment pour y installer potentiellement des logements, illustrant les enjeux urbains et sociaux liés à l'avenir de ces grands magasins historiques.












