Il a souligné la « tâche énorme » qui attend les organisations humanitaires pour fournir une aide d'urgence.

Un « plan massif de 60 jours » a été évoqué, visant à « intensifier l'approvisionnement alimentaire, distribuer un million de repas par jour, commencer à reconstruire le secteur de la santé, installer des tentes pour l'hiver, remettre des centaines de milliers d'enfants à l'école ». La population de Gaza-ville, de retour après les bombardements, découvre des quartiers en ruines, sans eau, sans électricité et sans accès aux services de base.

Des habitants décrivent une « ville fantôme » où ils doivent dormir « dans la rue ».

L'accord de cessez-le-feu prévoit l'afflux d'aide humanitaire, mais sa mise en œuvre est entravée par le contrôle israélien sur tous les accès et la fermeture du point de passage de Rafah. Le Programme alimentaire mondial a appelé à l'ouverture de tous les points de passage pour « inonder de nourriture » le territoire, où l'ONU avait déclaré un état de famine dans certaines zones dès le mois d'août.