L'actuel cessez-le-feu et le processus de libération des otages sont les fruits d'un plan de paix initié et activement promu par le président américain Donald Trump. Son implication personnelle, marquée par une visite en Israël et la participation à un sommet en Égypte, le place au cœur de la diplomatie régionale. Le plan américain, négocié sous la pression de Washington, se déroule en plusieurs phases. La première, actuellement en cours, comprend le cessez-le-feu, la libération de tous les otages (vivants et morts) en échange de prisonniers palestiniens, un retrait partiel de l'armée israélienne de Gaza et l'intensification de l'aide humanitaire. Les étapes ultérieures, plus complexes et sujettes à discussion, prévoient le désarmement complet du Hamas, l'amnistie ou l'exil de ses combattants, et la poursuite du retrait israélien. La gouvernance future de Gaza est également un point central, avec la proposition de mettre en place un « comité palestinien technocratique et apolitique » supervisé par un « Conseil de la paix » que présiderait Donald Trump lui-même.
L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair y jouerait un rôle clé.
L'approche de Trump, qualifiée de « paix par la force », a été saluée en Israël où il a été accueilli en héros.
Lors d'un discours à la Knesset, il a proclamé « l'aube historique d'un nouveau Moyen-Orient ». Cependant, ce plan est critiqué pour son manque de clarté sur des questions fondamentales comme la création d'un État palestinien, la colonisation en Cisjordanie ou le droit international. Des analystes estiment que ce plan s'apparente à l'instauration d'un protectorat sur Gaza et qu'il est écrit « en langage israélien », ignorant largement les aspirations palestiniennes, ce qui pourrait compromettre sa viabilité à long terme.
En résuméLe plan de paix de Donald Trump a permis d'obtenir un cessez-le-feu et la libération d'otages, plaçant les États-Unis au centre du jeu diplomatique. Cependant, ses ambiguïtés sur les questions de fond et son approche jugée pro-israélienne soulèvent des doutes quant à sa capacité à instaurer une paix juste et durable dans la région.