L'incident s'est produit dans une zone que l'armée israélienne avait pourtant désignée comme « sûre ».
La frappe a déclenché un violent incendie dans les tentes du camp, brûlant vives de nombreuses victimes. Des images choquantes, dont celle d'un homme tenant un enfant décapité, ont circulé, illustrant l'horreur de la scène.
L'armée israélienne a affirmé avoir mené une « frappe précise » visant « des cibles légitimes au regard du droit international », ciblant deux hauts responsables du Hamas.
Elle a ajouté qu'elle examinait l'incident et regrettait les pertes civiles.
Cette attaque a suscité une vague de condamnations.
Le président français Emmanuel Macron s'est dit « indigné », déclarant qu'il n'y a « pas de zones sûres à Rafah pour les civils palestiniens ».
La rapporteuse spéciale de l'ONU, Francesca Albanese, a dénoncé une « cruauté » et un « mépris flagrant du droit international ».
En conséquence directe, une source proche du Hamas a indiqué à Middle East Eye que le mouvement mettait fin à sa participation aux pourparlers jusqu'à ce qu'Israël cesse son offensive à Rafah et retire ses troupes. Cet événement tragique, survenu quelques jours après que la Cour internationale de Justice a ordonné à Israël de suspendre ses opérations à Rafah, a ainsi porté un coup sévère aux efforts diplomatiques en cours pour consolider le cessez-le-feu.











