La trêve, parrainée par le président américain Donald Trump, a été sérieusement ébranlée par des violences survenues dimanche 19 octobre. L'armée israélienne a mené des frappes d'envergure sur la bande de Gaza, causant la mort d'au moins 45 Palestiniens, dont des civils et un journaliste, selon la Défense civile locale.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a confirmé avoir largué « 153 tonnes de bombes » sur le territoire.

Israël justifie cette action comme une riposte à des attaques du Hamas qui auraient coûté la vie à deux de ses soldats à Rafah.

Le mouvement islamiste, de son côté, a démenti toute implication dans ces attaques et a réaffirmé son « engagement total » envers l'accord, accusant en retour Israël « d'inventer des prétextes » pour reprendre son offensive.

Cette escalade a conduit Israël à suspendre l'entrée de l'aide humanitaire « jusqu'à nouvel ordre ». La population civile, déjà éprouvée par deux ans de guerre, se retrouve prise au piège de cette incertitude.

Un déplacé dans le camp de Nousseirat exprime son angoisse : « Je ne comprends pas pourquoi, malgré le cessez-le-feu à Gaza, la guerre a repris ». Malgré la reprise des hostilités, le président Trump a assuré que le cessez-le-feu restait en vigueur, attribuant les violations à des « rebelles au sein du mouvement » Hamas plutôt qu'à sa direction.