Le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a assuré : « Nous travaillons dur pour y parvenir ».

À la date des articles, seules 12 à 13 dépouilles avaient été restituées, dont celle du sergent-chef Tal Haïmi, identifiée le 21 octobre.

Cette lenteur est perçue par Israël comme une violation de l'accord.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a adopté une ligne dure, déclarant sur X : « Nous ne ferons aucune concession à ce sujet et ne ménagerons aucun effort jusqu'à ce que tous les otages décédés, sans exception, nous soient rendus ».

En conséquence, Israël conditionne la réouverture du point de passage de Rafah, vital pour l'aide humanitaire, à la restitution de l'ensemble des corps.

Cette question, hautement sensible et émotionnelle pour les familles israéliennes, est ainsi devenue un enjeu politique majeur, chaque partie l'utilisant pour faire pression sur l'autre et potentiellement justifier une reprise des hostilités.