Ces récits décrivent des mauvais traitements systématiques, incluant la famine, la torture psychologique et la détention dans des espaces inhumains.
Après plus de deux ans de captivité, les premiers récits des 20 otages vivants libérés le 13 octobre, rapportés par leurs proches, dépeignent un calvaire.
Plusieurs d'entre eux ont été détenus dans des conditions effroyables.
Le frère d'Omri Miran décrit une détention à cinq dans « une cage de 1,80 m sur 1,60 m », où il était impossible de se tenir debout.
D'autres, comme Yosef-Haim Ohana, ont passé des jours dans une « fosse souterraine » avec six autres captifs, manquant d'oxygène et d'espace pour s'asseoir.
La famine était utilisée comme une arme ; des otages ne recevaient que « quelques cuillerées de riz par jour ». Des images diffusées par le Hamas en août montraient Evyatar David, un otage, dans un état de sous-alimentation sévère, une condition partagée par d'autres captifs.
La torture psychologique était également constante.
Les ravisseurs leur mentaient, affirmant que l'armée israélienne cherchait à les tuer.
La mère de Rom Braslavski a déclaré que son fils avait été fouetté et battu entre avril et juillet. Un responsable du Hamas a réfuté ces accusations, affirmant que les otages étaient traités « de façon très éthique et humaine ». Cependant, les témoignages des familles dressent un tableau de souffrances physiques et mentales extrêmes, indiquant un « très long chemin à parcourir » pour la guérison des survivants.











