La complexité du conflit israélo-palestinien nécessite une médiation multilatérale.
L'Égypte et le Qatar, qui entretiennent des canaux de communication avec le Hamas, ont été des intermédiaires essentiels dans les négociations indirectes ayant mené à l'accord de cessez-le-feu. Un sommet pour la paix s'est tenu à Charm el-Cheikh, co-présidé par le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi et Donald Trump, réunissant une vingtaine de dirigeants pour cimenter l'accord. La Turquie, proche des dirigeants politiques du Hamas, s'est également positionnée comme un acteur de soutien. Ankara a annoncé l'envoi d'une équipe de 81 spécialistes de l'agence de gestion des catastrophes (AFAD) pour aider à la recherche des corps des otages et des Palestiniens ensevelis sous les décombres à Gaza. Cette mission, qui attend l'autorisation de passage à la frontière égyptienne, témoigne de la volonté turque de jouer un rôle humanitaire et de stabilisation. D'autres initiatives émergent, comme celle de l'Italie qui a évoqué la possibilité d'envoyer 200 militaires pour participer à une force de stabilisation, à condition d'obtenir un mandat clair de l'ONU. Ces différentes interventions montrent que si les États-Unis sont à l'initiative du plan de paix, sa mise en œuvre et sa pérennité dépendront fortement de l'implication et de la coordination de ces puissances régionales et internationales.











