Cette démarche est perçue comme une provocation majeure qui pourrait anéantir les fragiles progrès diplomatiques.

La Knesset a approuvé en première lecture l'examen de projets de loi visant à étendre la souveraineté israélienne, notamment à une colonie à l'est de Jérusalem et potentiellement à l'ensemble de la Cisjordanie. Cette décision a immédiatement déclenché une réaction ferme de la part de l'allié américain.

Le vice-président J.D.

Vance a qualifié ce vote d'« insulte », tandis que le secrétaire d'État Marco Rubio a averti que de tels projets « menacent » la trêve à Gaza et sont « contre-productifs ». Avant de quitter Washington pour Israël, M. Rubio a clairement indiqué : « Ce n'est pas quelque chose que nous pouvons soutenir pour le moment ».

L'Arabie saoudite a également condamné le vote du Parlement israélien, s'alignant sur la position américaine.

Face à ces critiques, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a affiché une posture de défi, déclarant : « Nous ne sommes pas un protectorat des États-Unis ». Cette initiative législative est largement interprétée comme une concession aux partenaires d'extrême droite du gouvernement de coalition de M. Netanyahou, qui sont favorables à une occupation permanente de Gaza et à l'annexion de la Cisjordanie.

En agissant ainsi, le gouvernement israélien met en péril non seulement la trêve à Gaza, mais aussi les perspectives d'une solution à long terme au conflit.