Le Premier ministre israélien a publiquement approuvé le plan, déclarant à Donald Trump : « Votre plan, monsieur le Président, répond à nos objectifs de guerre ». La feuille de route prévoit un échange de tous les otages israéliens, vivants ou morts, contre la libération de 250 prisonniers palestiniens condamnés à perpétuité et 1 700 autres détenus depuis le 7 octobre 2023. Elle propose une amnistie sélective pour les membres du Hamas qui déposeraient les armes, ainsi que la destruction de toute leur infrastructure militaire.

Sur le plan de la gouvernance, le texte est particulièrement ambitieux et controversé.

Il suggère que Gaza soit administrée par un « comité technocratique apolitique » supervisé par une « Junte de la paix » présidée par Donald Trump lui-même, avec des personnalités comme l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair. Cette junte contrôlerait les fonds de reconstruction jusqu'à ce que l'Autorité palestinienne soit jugée apte à reprendre la gestion.

Le plan inclut également des projets économiques futuristes, tels qu'une « zone de fabrication intelligente Elon Musk » et des îles touristiques artificielles nommées « îles Trump ».

Cependant, de nombreux analystes estiment que ces conditions sont « conçues pour que le Hamas les rejette, offrant à Netanyahou un prétexte pour préserver son gouvernement ». Le Hamas a d'ailleurs réaffirmé qu'il ne déposerait pas les armes sans la création d'un État palestinien, qualifiant le plan de reflet de la « vision israélienne ».