Les chiffres sont alarmants : le conflit a fait plus de 68 000 morts, et les autorités locales estiment qu'environ 10 000 corps sont encore ensevelis sous les décombres.
L'accord de paix prévoyait l'entrée de 600 camions d'aide par jour, mais cet objectif est loin d'être atteint. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a appelé à « inonder de nourriture » le territoire et à ouvrir tous les points de passage. Le poste-frontière de Rafah, entre Gaza et l'Égypte, est au centre des tensions.
Son ouverture, cruciale pour l'aide, a été suspendue « jusqu'à nouvel ordre » par Israël, qui lie cette décision à la restitution complète des dépouilles d'otages par le Hamas. Cette politisation de l'aide humanitaire a été dénoncée par les agences de l'ONU et la Cour internationale de justice (CIJ), qui a rappelé à Israël son obligation, en tant que puissance occupante, de « garantir les besoins fondamentaux de la population locale, y compris les fournitures essentielles à sa survie ». Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a qualifié cette décision de « très importante », espérant qu'Israël « s'y conformera ».











