Des témoins ont décrit des scènes d'horreur, avec des tentes en plastique qui ont pris feu, des personnes « brûlées vives » et des corps mutilés, dont celui d'un « enfant décapité ».

Le bilan, rapporté par la Défense civile palestinienne, fait état de nombreuses femmes et enfants parmi les victimes.

L'armée israélienne a affirmé avoir mené une frappe « précise » contre des « cibles légitimes », visant deux hauts responsables du Hamas, et a déclaré examiner l'incident qualifié d'« accident tragique ».

Cependant, cette attaque, survenue deux jours après que la Cour internationale de justice a ordonné à Israël de cesser son offensive à Rafah, a été largement condamnée. Le président français Emmanuel Macron s'est dit « indigné », tandis que des journalistes et personnalités israéliennes ont suscité la controverse en comparant l'incendie aux feux de joie de la fête juive de Lag BaOmer.

En conséquence directe de ce drame, une source proche du Hamas a déclaré à Middle East Eye que l'organisation mettait fin à sa participation aux négociations « jusqu'à ce qu'Israël mette un terme à son offensive à Rafah » et retire ses troupes.