La Cour internationale de Justice, principal organe judiciaire des Nations Unies, a pris plusieurs décisions marquantes.
Elle a notamment ordonné à Israël de « stopper immédiatement » son offensive militaire à Rafah. Dans une autre décision qualifiée de « très importante » par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, la CIJ a statué qu'Israël, en tant que puissance occupante, avait l'obligation légale de « garantir les besoins fondamentaux de la population locale, y compris les fournitures essentielles à sa survie », ce qui implique de faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire. De son côté, la Cour pénale internationale, qui poursuit des individus pour crimes de guerre, a également agi. En novembre 2024, elle avait émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre Benjamin Netanyahou et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, estimant qu'il existait des « motifs raisonnables » de croire à leur « responsabilité pénale » pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.
Récemment, la CPI a rejeté une demande d'appel déposée par Israël contre ces mandats.
Ces décisions ont provoqué l'indignation en Israël et aux États-Unis.
M. Netanyahou a qualifié la démarche d'« antisémite », tandis que le président américain Joe Biden l'a jugée « scandaleuse », menant à des sanctions américaines contre des responsables de la CPI.











