Israël a justifié cette action en affirmant riposter à une attaque ayant coûté la vie à deux de ses soldats à Rafah.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a confirmé avoir ordonné d'agir "avec force" et a fait état du largage de "153 tonnes de bombes".

En conséquence, l'entrée de l'aide humanitaire a été suspendue.

De son côté, le Hamas a démenti toute implication dans l'attaque contre les soldats et a accusé Israël "d'inventer des prétextes" pour reprendre son offensive, réaffirmant son "engagement total" envers l'accord.

Le Palestinian Centre for Human Rights dénonce un "cycle quotidien de meurtres et de bombardements" israéliens.

Cette escalade a suscité l'inquiétude de la population locale, un déplacé témoignant : "C'est comme si la guerre avait repris.

[...] Le sang coule de nouveau". Malgré ces événements, le président américain Donald Trump et les autorités israéliennes ont affirmé que le cessez-le-feu restait officiellement en vigueur.

M. Trump a minimisé les incidents, les attribuant à des "rebelles au sein du mouvement" Hamas plutôt qu'à sa direction.

L'armée israélienne a annoncé dans la soirée du 19 octobre cesser ses frappes et reprendre l'application de la trêve, illustrant la précarité d'une paix suspendue aux décisions et actions de chaque camp.