Le système de santé est particulièrement touché.
L'OMS estime qu'au moins sept milliards de dollars seraient nécessaires rien que pour sa réhabilitation.
Actuellement, "seuls 14 des 36 hôpitaux de Gaza fonctionnent, même partiellement", et font face à une "grave pénurie de médicaments, d'équipements et de membres du personnel de santé essentiels".
L'ONG Médecins sans frontières (MSF) décrivait dès août une réalité glaçante : "Les blocs opératoires sont à l’arrêt, les patients meurent dans les couloirs".
Le bilan humain de cette crise sanitaire est effroyable. L'OMS rapporte que plus de 170 000 personnes ont été blessées depuis le début de la guerre, dont près de 42 000 souffrent de blessures altérant la vie. Entre 15 000 et 17 000 patients nécessitent une évacuation médicale urgente, mais à peine 2 400 ont pu être évacués depuis début 2025.
Plus de 700 personnes sont mortes en attendant leur évacuation.
Human Rights Watch a documenté des attaques directes sur les hôpitaux et l'assassinat de 1581 soignants, qualifiant ces pratiques de "punition collective interdite par le droit international".












