Une succession de visites de hauts responsables américains vise à consolider le cessez-le-feu et à faire avancer les prochaines étapes du plan de paix. Cette mobilisation diplomatique de haut niveau souligne l'implication directe de Washington dans la stabilisation de la région.
Le secrétaire d'État Marco Rubio, le vice-président JD Vance, ainsi que les émissaires spéciaux Jared Kushner et Steve Witkoff se sont rendus en Israël pour des entretiens avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu. L'objectif principal de ces visites est de "garantir le maintien de la paix et le respect du cessez-le-feu", comme le souligne un éditorial du quotidien Yedioth Ahronoth. Les discussions portent sur les phases ultérieures de l'accord, jugées "très, très difficiles" par JD Vance, notamment le désarmement du Hamas, la reconstruction de Gaza et la mise en place d'une force internationale. Marco Rubio s'est montré "optimiste" quant à la formation de cette force.
Parallèlement à ces efforts, Washington a exercé une pression sur son allié israélien concernant d'autres dossiers sensibles.
Suite à un vote préliminaire à la Knesset en faveur de l'examen de lois d'annexion de la Cisjordanie, le président Trump a averti qu'"Israël perdrait tout le soutien des Etats-Unis si cela se produisait". Marco Rubio a qualifié ce projet de "contre-productif", car il "menacerait" la trêve. Cette série de rencontres illustre la volonté américaine de piloter le processus, un responsable de l'administration ayant déclaré : "Nous sommes désormais responsables de ce qui se passe à Gaza [...].
C’est nous qui allons prendre les décisions".












