Cette initiative, bien que soutenue par les États-Unis, se heurte à des questions complexes sur sa composition et son mandat.
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio, lors de sa visite en Israël, s'est déclaré "optimiste" sur la mise en place de cette force, affirmant que "de nombreux pays" avaient "proposé" d'y participer. Cependant, la composition de cette force est un point de friction majeur.
M. Rubio a précisé qu'Israël aurait un droit de veto, avertissant : "Il faudra que ce soient des personnes ou des pays avec lesquels Israël se sente à l'aise". Il a notamment cité la Turquie comme un pays dont la participation pourrait être refusée par Israël, en raison de ses critiques virulentes et de son soutien aux dirigeants du Hamas.
Les États-Unis ont clairement indiqué qu'ils n'enverraient pas de troupes au sol, le vice-président JD Vance confirmant que Washington cherchait des pays prêts à contribuer à cet effort militaire.
Donald Trump a même affirmé que ses "grands alliés au Moyen-Orient" seraient prêts à "entrer à Gaza en force" à sa demande pour "redresser le Hamas".
Pour renforcer sa légitimité, M. Rubio a évoqué la possibilité de chercher un mandat des Nations unies pour l'ISF, une demande formulée par certains pays potentiellement contributeurs. Cette force serait chargée d'assurer la sécurité, de superviser le désarmement du Hamas et de maintenir le monopole de la violence durant la phase de transition, en attendant qu'une autorité palestinienne soit jugée apte à prendre le relais.












