L'armée israélienne a prévenu que "tout franchissement pourrait entraîner une riposte immédiate".

Cette politique a eu des conséquences tragiques. Plusieurs articles rapportent que des Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens pour s'être approchés de cette ligne. Le 20 octobre, 45 Palestiniens auraient été tués dans ces circonstances, qualifiés de "terroristes" par l'armée.

Dans un autre incident, une frappe de drone a tué un Palestinien identifié comme un "terroriste" qui franchissait la ligne et s'approchait des soldats. Une ONG juridique israélienne a dénoncé une "frontière floue" qui entraîne une "exposition accrue aux tirs" et bloque l'accès d'une partie de la population à leurs habitations, terres agricoles et infrastructures. La "ligne jaune" symbolise ainsi la complexité du retrait israélien : un désengagement partiel qui maintient une forte présence militaire et des règles strictes dont la violation est lourdement sanctionnée, alimentant la méfiance et la violence au lieu de bâtir la confiance nécessaire à une paix durable.