L'accès par l'Égypte est vital pour les agences humanitaires, les denrées alimentaires, le carburant et les évacuations médicales. Avant la guerre, il était l'un des principaux points de sortie pour les Palestiniens.
Cependant, depuis le 7 mai 2024, l'armée israélienne en a pris le contrôle, affirmant qu'il était "utilisé à des fins terroristes", et l'a fermé. Le plan Trump stipule que le passage de Rafah doit rouvrir après le cessez-le-feu et la libération des otages.
Toutefois, Israël a utilisé cette clause comme un moyen de pression.
Le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé que le poste resterait fermé "jusqu'à nouvel ordre" et que sa réouverture serait "envisagée en fonction de la manière dont le Hamas s'acquittera de ses obligations en matière de restitution des otages et des corps des défunts". Cette décision a été prise après qu'Israël a accusé le Hamas de ne pas avoir rendu la totalité des dépouilles d'otages comme convenu, une accusation que le Hamas a contrée en affirmant que la fermeture de Rafah bloquait l'entrée des équipements nécessaires pour rechercher les corps sous les décombres. Cette situation crée un cercle vicieux où chaque partie justifie ses actions par les manquements de l'autre, au détriment de la population civile qui attend désespérément l'aide humanitaire bloquée à la frontière. Les agences de l'ONU et la Croix-Rouge ont multiplié les appels pour sa réouverture, soulignant son caractère indispensable pour éviter une aggravation de la catastrophe humanitaire.












