Cette trêve fragile constitue le premier jalon d'un plan de paix plus large mais peine à instaurer une confiance durable.
L'accord, qui prévoyait un échange d'otages vivants contre des prisonniers palestiniens, a été rapidement mis à l'épreuve. Israël a mené des frappes aériennes contre des membres du Jihad islamique à Nousseirat, affirmant viser des terroristes planifiant des attaques imminentes. La situation s'est particulièrement envenimée après la mort de deux soldats israéliens à Rafah, attribuée par Israël à des tirs du Hamas, ce que le mouvement palestinien dément.
En représailles, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a confirmé avoir largué "153 tonnes de bombes" sur Gaza, causant des dizaines de morts palestiniens et suspendant temporairement l'acheminement de l'aide humanitaire. Ces événements ont alimenté la peur d'une reprise de la guerre parmi les habitants, comme en témoigne un déplacé : "Je ne comprends pas pourquoi, malgré le cessez-le-feu à Gaza, la guerre a repris". L'armée israélienne a également signalé des tirs visant des individus s'approchant de la "ligne jaune", la nouvelle ligne de démarcation.
Face à cette escalade, l'administration Trump a dépêché plusieurs émissaires en Israël pour tenter de sauver l'accord, le président américain reconnaissant que le Hamas avait été "assez turbulent" mais affirmant que la situation serait "gérée correctement".












