Depuis l'entrée en vigueur de la trêve, les combattants du Hamas ont dû se redéployer dans plusieurs secteurs de Gaza, non pas pour faire face à l'armée israélienne, mais pour affronter ces nouveaux groupes armés. Le mouvement islamiste accuse certains de ces groupes de "collaborer" avec Israël, suggérant une tentative de déstabilisation interne. Ces affrontements témoignent d'une contestation de l'autorité du Hamas sur l'enclave palestinienne.
La situation est d'autant plus complexe que le plan de paix américain, soutenu par le vice-président JD Vance, prévoit le désarmement du Hamas et exclut son rôle dans la future gouvernance de Gaza. Ces divisions internes pourraient être exploitées par des acteurs externes cherchant à affaiblir le mouvement islamiste de l'intérieur.
La présence de ces milices et clans rivaux ajoute une nouvelle dimension à la crise sécuritaire à Gaza, transformant certaines zones en champs de bataille entre Palestiniens et compliquant davantage toute perspective de stabilisation à long terme. La gestion de ces dynamiques internes représente un défi majeur pour le Hamas, qui doit à la fois négocier avec Israël et maintenir son contrôle sur un territoire où son hégémonie est désormais contestée.












