Le président américain Donald Trump adopte une posture de fermeté à l'égard du Hamas, menaçant de l' "éradiquer" en cas de non-respect de l'accord de cessez-le-feu. Cette rhétorique de pression maximale s'inscrit dans une stratégie diplomatique visant à contraindre le mouvement palestinien à se conformer aux termes de l'accord qu'il a parrainé. Face aux violations de la trêve, Donald Trump a durci le ton, déclarant aux journalistes : "Nous avons passé un accord avec le Hamas selon lequel ils vont bien se tenir et si ce n'est pas le cas, nous allons les éradiquer, si nécessaire". Il a réitéré cette menace sur sa plateforme Truth Social, avertissant que si le Hamas ne faisait pas "ce qu'il faut", sa fin serait "RAPIDE, TERRIBLE ET BRUTALE !
".
Cette stratégie de la menace vise à renforcer la crédibilité de l'engagement américain et à dissuader le Hamas de nouvelles violations qui pourraient faire capoter l'ensemble du processus. Pour appuyer ses dires, le président américain a affirmé que plusieurs de ses "grands alliés au Moyen-Orient" lui avaient fait savoir qu'ils seraient prêts, à sa demande, à "entrer à Gaza en force et redresser le Hamas".
Cette déclaration, bien que non détaillée, suggère une tentative de former une coalition régionale de pression. Cette approche directe et personnelle est une marque de fabrique de la diplomatie de Trump, qui privilégie les avertissements explicites et la mise en scène de la force pour atteindre ses objectifs, en l'occurrence la survie de son plan de paix pour Gaza.
En résuméDonald Trump utilise la menace directe comme un outil diplomatique central pour contraindre le Hamas à respecter le cessez-le-feu. Sa rhétorique d'"éradication" et l'évocation d'une possible intervention de ses alliés régionaux visent à imposer le respect d'un accord fragile, illustrant une approche coercitive de la médiation.