La réaction israélienne a été immédiate et virulente.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a ordonné à l'armée de mener des "frappes immédiates et puissantes", tandis que son ministre de la Défense, Israel Katz, déclarait que le Hamas "paierait cher". Le mouvement islamiste palestinien a de son côté démenti toute implication dans l'attaque contre les troupes israéliennes, réaffirmant son "engagement envers l'accord de cessez-le-feu". Malgré ce démenti, l'armée israélienne a procédé à des bombardements sur des "dizaines de cibles" à travers l'enclave, visant notamment une trentaine de chefs de mouvements armés. Cet épisode constitue la deuxième violation majeure de la trêve, après des frappes similaires le 19 octobre, également menées en réponse à une attaque présumée contre des soldats israéliens. L'intensité des bombardements a ravivé chez les habitants la peur d'un retour à une guerre totale, comme en témoignent les panaches de fumée noire s'élevant de plusieurs endroits du territoire et les explosions qui ont retenti toute la nuit.












