Les raids aériens israéliens menés dans la nuit du 28 au 29 octobre ont entraîné un lourd bilan humain, avec plus d'une centaine de morts palestiniens en moins de 12 heures. Les organisations de secours locales et les sources hospitalières décrivent une situation catastrophique, marquée par un nombre élevé de victimes civiles, dont de nombreux enfants. Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile opérant sous l'autorité du Hamas, "au moins 101 morts ont été transportés dans les hôpitaux, dont 35 enfants, plusieurs femmes et personnes âgées". Ce bilan, qui fait également état de plus de 200 blessés, a été confirmé par des sources dans cinq hôpitaux ayant reçu les victimes. Les chiffres ont fluctué selon les articles, certains faisant état d'au moins 38, 50, puis 104 morts, mais tous s'accordent sur la gravité de la situation.
Des images de l'AFP ont montré des scènes poignantes, comme un homme portant dans ses bras un garçon au visage ensanglanté à l'hôpital Al-Adwa de Nousseirat. Les témoignages des habitants de Gaza illustrent le traumatisme et l'épuisement de la population. "Nous venions tout juste de commencer à respirer à nouveau, à essayer de reconstruire nos vies, quand les bombardements ont repris, ramenant la guerre, les explosions et la mort", a confié Khadija al-Housni, 31 ans, vivant sous une tente dans le camp de réfugiés d'al-Chati.
À Deir el-Balah, Jalal Abbas, 40 ans, a réagi en disant : "Nous sommes épuisés.
Le retour de la guerre est ce que nous craignions le plus". Cette nouvelle vague de violence a été qualifiée de "violation claire et flagrante de l’accord de cessez-le-feu" par la Défense civile, qui a déploré une situation "catastrophique et terrifiante".
En résuméLes bombardements israéliens intensifs ont provoqué une perte dévastatrice de vies civiles à Gaza, avec plus de 100 morts, dont un nombre significatif d'enfants. Cet épisode a non seulement aggravé la crise humanitaire, mais a aussi ravivé le traumatisme d'une population déjà épuisée par des années de conflit.