Des images de l'AFP ont montré des scènes poignantes, comme un homme portant dans ses bras un garçon au visage ensanglanté à l'hôpital Al-Adwa de Nousseirat. Les témoignages des habitants de Gaza illustrent le traumatisme et l'épuisement de la population. "Nous venions tout juste de commencer à respirer à nouveau, à essayer de reconstruire nos vies, quand les bombardements ont repris, ramenant la guerre, les explosions et la mort", a confié Khadija al-Housni, 31 ans, vivant sous une tente dans le camp de réfugiés d'al-Chati.

À Deir el-Balah, Jalal Abbas, 40 ans, a réagi en disant : "Nous sommes épuisés.

Le retour de la guerre est ce que nous craignions le plus". Cette nouvelle vague de violence a été qualifiée de "violation claire et flagrante de l’accord de cessez-le-feu" par la Défense civile, qui a déploré une situation "catastrophique et terrifiante".