L'armée a déclaré avoir frappé "des dizaines" de cibles à travers le territoire palestinien et avoir visé spécifiquement 30 chefs de mouvements armés.

Cette offensive a été la plus violente depuis l'instauration du cessez-le-feu négocié par les États-Unis le 10 octobre.

La décision de revenir à la trêve a été unilatérale, mettant un terme à une escalade qui faisait craindre une reprise généralisée de la guerre. Les habitants de Gaza, qui avaient passé une nuit sous les bombes, ont accueilli la nouvelle avec un soulagement teinté d'appréhension.

Le cessez-le-feu, déjà mis à l'épreuve par un précédent épisode de violences le 19 octobre, apparaît plus fragile que jamais.

La rapidité avec laquelle les hostilités ont pu reprendre, ainsi que l'ampleur de la riposte israélienne, démontrent que la situation sécuritaire reste extrêmement volatile. Bien que les armes se soient tues, la méfiance entre les deux parties demeure profonde, et chaque incident est susceptible de faire dérailler un processus de paix déjà précaire.