Cependant, seuls 15 avaient été rendus avant la nouvelle crise.

Le mouvement palestinien a justifié ces retards en invoquant la difficulté de localiser les dépouilles dans un territoire ravagé par la guerre. La tension est montée d'un cran lorsque Israël a accusé le Hamas de manipulation. Le gouvernement Netanyahu a dénoncé une "violation flagrante" de l'accord après que le Hamas a restitué lundi des restes humains identifiés comme appartenant à l'otage Ofir Tzarfati, dont une partie du corps avait déjà été récupérée par l'armée israélienne près de deux ans auparavant. Cet acte a été perçu par Israël comme une provocation délibérée.

Le Forum des familles, principale association de proches d'otages, a appelé le gouvernement à "agir de manière décisive" face à ces "violations". En réponse à ce qu'il a qualifié de "violations de l'occupation", le Hamas a annoncé le report de la remise d'une autre dépouille d'otage, initialement prévue mardi soir. Le mouvement islamiste a également accusé Israël de chercher des "prétextes pour bombarder". Cette controverse a ainsi directement conduit à l'ordre de Benjamin Netanyahu de lancer des frappes "immédiates" sur Gaza, illustrant comment la gestion des dépouilles est devenue un levier de pression et un catalyseur de violence.