La brève accalmie offerte par le cessez-le-feu avait à peine permis aux Gazaouis de "commencer à respirer à nouveau", selon les mots d'une résidente.
Le retour des frappes a anéanti cet espoir.
"J’ai très peur que la guerre reprenne", a confié Abdelhay al-Hajj Ahmed, un habitant de Jabalia, exprimant un sentiment largement partagé.
La vie quotidienne est une lutte constante pour l'accès aux ressources les plus élémentaires.
Des articles décrivent des familles vivant dans des ruines ou sous des tentes en plastique de l'ONU, comme celle de Hiam Mouqdad, 62 ans, dont les petits-enfants "jouent dans les décombres" au lieu d'aller à l'école. La quête d'eau potable et de nourriture est une préoccupation de tous les instants. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a alerté que, même pendant la trêve, la situation restait "catastrophique" et que l'aide humanitaire entrant dans le territoire était "insuffisante". Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a souligné que "la faim est toujours présente car il n'y a pas assez de nourriture".
Alors que l'accord prévoyait l'entrée de 600 camions par jour, seuls 200 à 300 parvenaient à entrer quotidiennement, une grande partie étant des camions commerciaux inaccessibles pour une population sans revenus. L'approche de l'hiver ajoute une couche d'angoisse pour les déplacés, qui manquent cruellement d'abris adéquats et de vêtements chauds.












