Cependant, le processus est quasiment à l'arrêt.

Moins de dix personnes par jour sont évacuées, et l'OMS rapporte que plus de 700 personnes sont mortes en attendant leur transfert.

Médecins sans frontières (MSF) décrivait une situation où les équipes manquent de tout : "personnel, médicaments, électricité, eau". Les blocs opératoires sont à l'arrêt et les "patients meurent dans les couloirs".

Le Dr Munir Al-Barsh, un médecin local, résume la tragédie : "Ils ne mourront pas des bombes, mais de l’absence de soins".

Human Rights Watch a documenté les attaques directes sur les hôpitaux et l'assassinat de 1581 soignants, qualifiant ces pratiques de "punition collective". La reconstruction du système de santé coûterait au moins sept milliards de dollars, selon l'OMS. En attendant, des milliers de vies restent suspendues à l'ouverture des corridors humanitaires et à l'acheminement massif de matériel médical.