Notre politique de sécurité est entre nos mains".

Il a précisé qu'Israël aurait un droit de veto sur les membres de cette force et qu'il avait "clairement indiqué aux forces internationales qu'Israël déciderait quelles forces sont inacceptables pour nous".

Cette déclaration vise directement la Turquie, Ankara ayant accueilli des dirigeants du Hamas et s'étant montrée très critique envers Israël.

La position israélienne a été confirmée par son allié américain.

Le secrétaire d'État Marco Rubio, en visite en Israël, a déclaré que la composition de la force de maintien de la paix serait soumise à un droit de veto d'Israël, ajoutant : "Il faudra que ce soient des personnes ou des pays avec lesquels Israël se sente à l'aise". M. Rubio s'est néanmoins montré "optimiste", affirmant que "de nombreux pays" avaient proposé de participer. Les États-Unis envisagent de solliciter un mandat de l'ONU pour cette force, une demande également formulée par les mouvements palestiniens.

Des pays comme l'Indonésie se sont dits prêts à y contribuer.

Cependant, l'insistance d'Israël à contrôler la composition de la force souligne sa volonté de ne céder aucune parcelle de sa souveraineté sécuritaire sur Gaza.