En représailles à la mort d'un de ses soldats, Israël a mené des frappes intensives, causant de nombreuses victimes palestiniennes et ravivant la crainte d'une reprise de la guerre. Cet épisode de violence, qualifié de plus grave depuis le début de la trêve, a été déclenché après la mort du sergent-chef Yona Efraïm Feldbaum, 37 ans. En réponse, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a ordonné des frappes « immédiates » et « puissantes » sur la bande de Gaza. L'armée israélienne a affirmé avoir visé « des dizaines de cibles » et éliminé « trente chefs de mouvements armés palestiniens ».

Le bilan humain de ces raids a été particulièrement lourd.

Selon la Défense civile locale, les bombardements ont fait plus de 100 morts en moins de 12 heures, dont au moins 46 enfants, ainsi que plusieurs femmes et personnes âgées. Des témoins ont décrit une nuit d'explosions ininterrompues, comme Khadija al-Housni, une résidente du camp de réfugiés d'al-Chati, qui a témoigné : « Nous venions tout juste de commencer à respirer à nouveau [...] quand les bombardements ont repris, ramenant la guerre, les explosions et la mort.

» Face à la situation, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a condamné « fermement » ces attaques. Malgré l'intensité des hostilités, les médiateurs américains et qataris ont insisté sur le maintien de la trêve. Le président américain Donald Trump a justifié la riposte israélienne, déclarant : « Ils ont tué un soldat israélien.

Donc les Israéliens ripostent.

Et ils devraient riposter », tout en assurant que « rien » ne compromettrait l'accord.

Suite à ces bombardements, Israël a annoncé un retour au cessez-le-feu, laissant la population de Gaza dans l'incertitude et la peur.