Cependant, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a clairement affirmé qu'Israël aurait le dernier mot sur la sélection des pays contributeurs.

« Nous sommes un État indépendant », a-t-il déclaré, soulignant que « notre politique de sécurité est entre nos mains ».

Cette position a été confirmée par le secrétaire d'État américain Marco Rubio, qui a précisé que la composition de la force devrait inclure « des personnes ou des pays avec lesquels Israël se sente à l'aise ». Israël a exprimé une opposition particulièrement ferme à la participation de la Turquie, en raison des liens d'Ankara avec des dirigeants du Hamas. Cette position a conduit au blocage d'une équipe de secouristes turcs de l'AFAD à la frontière de Rafah.

D'autres pays, comme l'Indonésie, ont manifesté leur volonté d'envoyer des troupes.

Les mouvements palestiniens, de leur côté, insistent sur l'importance d'une résolution des Nations unies pour encadrer le déploiement de cette force, comme le prévoit la « déclaration de New York » préparée par la France et l'Arabie saoudite.