Les articles décrivent une situation désastreuse où les habitants, comme Hiam Mouqdad, 62 ans, vivent dans des tentes de l'ONU dressées sur les décombres de leurs maisons. Les enfants, traumatisés, « jouent dans les décombres » et ne demandent plus à aller à l'école mais à « aller chercher de l’eau, des colis alimentaires ». L'accès à l'eau potable et à la nourriture est une préoccupation constante, la famille Mouqdad se contentant de nouilles faute de pouvoir acheter des légumes. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qualifie l'aide entrant dans l'enclave d'« insuffisante ». Le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a accusé Israël de « continuer de bloquer l'entrée de l'aide humanitaire », ce qui menace la stabilité de l'accord.

Cette situation est aggravée par des blocages politiques et logistiques.

Plusieurs articles rapportent qu'une mission de l'AFAD, l'agence turque de gestion des catastrophes, est bloquée à la frontière de Rafah, Israël n'ayant pas délivré d'autorisation pour son entrée à Gaza. Jean-François Corty, président de Médecins du Monde, souligne que « Gaza continue d’être dans la survie », illustrant la précarité extrême qui perdure sur le terrain pour les civils et les travailleurs humanitaires.