Or, le mouvement islamiste, bien qu'ayant validé globalement le plan, n'a « jamais officiellement entériné son désarmement ».
Reconnaître publiquement cette condition équivaudrait à admettre sa défaite militaire.
Le Hamas se retrouve donc dans une position délicate : il se sent contraint d'accepter les termes généraux du plan, n'ayant pas d'alternative, mais cherche à en retarder les conséquences les plus lourdes.
Cette « stratégie dilatoire » est un « jeu dangereux », car elle provoque la frustration d'Israël et de son allié américain, et a déjà servi de justification aux récentes frappes israéliennes.
Le Hamas soutient que la localisation des corps est « complexe et difficile » dans un territoire dévasté, un argument que la partie israélienne n'accepte que partiellement, soupçonnant une mauvaise foi délibérée pour au moins neuf des treize corps manquants.
Cette tactique permet pour l'instant au Hamas « de ne pas disparaître », comme le titre un article, en repoussant l'échéance de sa démilitarisation.












