Après l'attaque du 7 octobre 2023, le parti de M. Netanyahou, le Likoud, s'était effondré dans les sondages. Cependant, depuis, il a regagné du terrain et demeure la première force politique du pays, crédité de 29 sièges sur 120 dans les intentions de vote.

La libération des otages vivants a notamment bénéficié à sa popularité, alimentant des spéculations sur d'éventuelles élections anticipées.

Toutefois, sa coalition reste fragile.

Selon un sondage récent, l'ensemble des partis de sa majorité n'obtiendrait que 57 sièges, soit moins que les 61 requis pour gouverner.

De plus, il fait face à la pression de ses alliés d'extrême droite. Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a menacé de quitter le gouvernement si son projet de loi sur la peine de mort pour les « terroristes » n'était pas voté avant le 9 novembre. Concernant la gestion du cessez-le-feu, le gouvernement est tiraillé. Le Forum des familles d'otages, après l'avoir critiqué, a appelé à « agir de manière décisive » contre le Hamas pour ses « violations » de l'accord.

M. Ben Gvir a également appelé à « briser les jambes » du Hamas.

M. Netanyahou lui-même a adopté une ligne dure en ordonnant des frappes « puissantes » après la mort du soldat, tout en affirmant son autonomie décisionnelle face aux partenaires internationaux avec son droit de veto sur la force de stabilisation.