Cet incident démontre que, même si le Hamas respecte globalement le cessez-le-feu, les actions d'autres groupes armés à Gaza peuvent rapidement provoquer une riposte israélienne. Le Jihad islamique, bien qu'allié au Hamas, opère avec une certaine autonomie et n'est pas toujours soumis à la même discipline stratégique. La volonté d'Israël de cibler spécifiquement ses membres, même pendant la trêve, indique que la démilitarisation de l'enclave, objectif de la phase 2 du plan de paix, s'étend au-delà du seul Hamas et concerne l'ensemble des factions armées présentes sur le territoire.
Le rôle du Jihad islamique dans les tensions persistantes
Bien que le cessez-le-feu ait été conclu entre Israël et le Hamas, le Jihad islamique palestinien, un groupe allié, reste une source de tensions. L'armée israélienne a revendiqué une frappe ciblée contre l'un de ses membres, illustrant sa volonté de neutraliser les menaces perçues en dehors du cadre strict de l'accord avec le Hamas. Le 25 octobre, l'armée israélienne a annoncé avoir mené une « frappe de précision » dans la région de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza. L'opération visait, selon le communiqué de Tsahal, « un terroriste de l'organisation terroriste Jihad islamique qui prévoyait de mener une attaque terroriste imminente contre les troupes de l'armée israélienne ». Cette frappe, qui a touché un véhicule et blessé quatre personnes selon les sources disponibles, a été menée en dépit de la trêve en vigueur. Israël a justifié cette action en se réservant le droit de défendre ses forces contre toute menace.



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