La situation s'est envenimée lorsqu'Israël a accusé le Hamas de "violation flagrante" de l'accord à plusieurs reprises. Un incident particulièrement grave a été la restitution par le Hamas de restes appartenant à l'otage Ofir Tzarfati, dont une partie du corps avait déjà été récupérée par l'armée israélienne des mois auparavant, un acte qualifié de "torture psychologique supplémentaire pour les familles". Dans un autre cas, trois corps remis par le Hamas via la Croix-Rouge se sont avérés ne pas être ceux d'otages.

Ces actions ont été perçues par Israël comme une stratégie dilatoire et une manipulation délibérée, conduisant le Premier ministre Benjamin Netanyahu à ordonner des frappes "immédiates et puissantes" sur Gaza.

En réponse, le Hamas a annoncé le report de la remise d'autres corps, accusant à son tour Israël de violer la trêve.