Le plan, parrainé par le président Donald Trump, est structuré en plusieurs étapes.

La première phase, qui a débuté le 10 octobre, comprenait la libération des 20 otages israéliens encore en vie et la restitution des 28 corps de captifs décédés. Si les otages vivants ont bien été libérés, la restitution des corps reste incomplète, avec encore 11 à 13 dépouilles non rendues selon les articles.

Cette situation bloque le passage à la phase suivante de l'accord, qui est la plus sensible pour le Hamas. Cette deuxième phase impliquerait le "désarmement" du mouvement, avec un processus de "décommissionnement" (remise des armes) et la "démilitarisation" de ses infrastructures. Selon l'analyse de plusieurs experts, le Hamas "joue la montre" et adopte une "stratégie dilatoire" pour retarder au maximum cette échéance.

Le mouvement islamiste n'a jamais officiellement entériné son propre désarmement, qui équivaudrait à reconnaître sa défaite.

En prolongeant la première phase, le Hamas espère maintenir un levier de négociation et éviter de devoir rendre les armes, ce qui met en péril l'ensemble de l'édifice diplomatique américain.