Les habitants luttent quotidiennement pour leur survie dans un territoire en ruines, manquant de nourriture, d'eau et d'abris.
Les témoignages recueillis décrivent une situation alarmante.
"Nous n'avons ni nourriture ni eau pour boire ou nous laver.
La situation est critique", raconte Hisham al-Bardai, un père de famille de 37 ans. Pour Sumaya Daloul, 27 ans, "la vie n'a pas de sens. La mort est préférable à la vie.
Nous n'avons ni argent, ni travail, ni nourriture, ni eau, ni électricité, ni internet".
La guerre a laissé des cicatrices profondes sur le territoire, avec plus de 61 millions de tonnes de débris et environ 20 000 engins non explosés disséminés dans la bande de Gaza, selon les autorités locales. Les familles qui ont regagné leurs quartiers, comme celui d'Al Nasr, vivent dans des tentes au milieu des ruines de leurs maisons.
L'aide humanitaire arrive au compte-gouttes et reste "insuffisante" selon l'Organisation Mondiale de la Santé. L'approche de l'hiver suscite une peur grandissante parmi la population qui manque d'abris et de vêtements adéquats. Cette détresse quotidienne, marquée par la peur et le dénuement, pèse lourdement sur l'état psychologique des habitants, notamment des enfants, qui "ont commencé à se faire souvent pipi dessus" selon une grand-mère.











