Cette "force de stabilisation internationale" (ISF), inspirée d'un modèle déjà déployé à Haïti, est une composante clé du plan américain pour l'après-conflit.

Son rôle serait de former et soutenir une future police palestinienne, de sécuriser les zones frontalières et d'empêcher la contrebande d'armes vers le Hamas. Des pays comme la Jordanie et l'Allemagne ont souligné que cette force devrait bénéficier d'un mandat de l'ONU. Cependant, le principal point de blocage vient de la position israélienne. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a martelé qu'Israël, en tant qu'"État indépendant", aurait un droit de veto sur les membres de cette force. "Notre politique de sécurité est entre nos mains", a-t-il déclaré, ajoutant qu'Israël "déciderait quelles forces sont inacceptables".

Cette position vise directement la Turquie, qui a exprimé son intérêt à participer mais qui est rejetée par Israël en raison de ses liens avec le Hamas. Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a confirmé que la composition de la force serait soumise à l'approbation d'Israël, renforçant la position de Netanyahu et compliquant la mise en place de cette mission internationale.