Le bureau de Benjamin Netanyahu a qualifié cet acte de "violation flagrante" de l'accord, et la famille de l'otage a déploré devoir "ré-enterrer notre fils" pour la troisième fois. Cet incident a été l'un des déclencheurs des frappes de représailles israéliennes.

En parallèle, Israël a accusé le Hamas de "simuler" la découverte de corps. Le Hamas, de son côté, justifie la lenteur du processus par la difficulté de localiser et d'extraire les dépouilles sous les décombres dans un territoire dévasté. Le groupe islamiste a même appelé la Croix-Rouge à lui fournir du matériel pour faciliter les recherches.

Le Forum des familles d'otages, initialement critique envers le gouvernement israélien, a changé de position, appelant à "agir de manière décisive" contre le Hamas pour ces violations. L'enjeu est de taille, car la restitution de tous les corps conditionne le passage à la deuxième phase du plan de paix, qui inclurait le désarmement du Hamas.