Lors des manifestations à Téhéran, des milliers de personnes ont scandé "Mort à l'Amérique, mort à Israël! ", brûlant des drapeaux des deux pays. Des mises en scène macabres, comme des mannequins pendus représentant Donald Trump et Benjamin Netanyahu, ainsi que des cercueils recouverts du drapeau israélien, ont marqué les rassemblements.
Ces démonstrations font référence aux pertes israéliennes à Gaza et durant le conflit direct de juin. L'attaque surprise d'Israël le 13 juin, qui a tué des dizaines de hauts gradés et de scientifiques nucléaires iraniens, a déclenché cette brève mais intense guerre. L'Iran a exposé des répliques de missiles utilisés contre Israël, portant l'inscription "nous adorons combattre le régime israélien".
Le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, a exclu toute coopération avec Washington tant que sa politique de soutien à Israël ne changerait pas.
Parallèlement, un rapport de l'ONU pointe une hausse de la répression en Iran depuis ce conflit. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a indiqué mener des inspections limitées en Iran, sans constater de "travail substantiel" sur les sites nucléaires, bien que son accès reste restreint. De leur côté, les États-Unis poursuivent leur stratégie de "pression maximale", un haut responsable du Trésor américain ayant entamé une tournée au Moyen-Orient pour renforcer les sanctions contre Téhéran.











