L'accord, qui a mis fin à une guerre de deux ans déclenchée par une attaque du Hamas le 7 octobre 2023, est décrit comme tenant depuis un mois mais reste extrêmement précaire.
Des incidents notables ont mis à mal la confiance entre les parties.
À deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui auraient tué trois de ses soldats.
Ces frappes ont causé un nombre important de victimes palestiniennes, avec au moins 45 morts lors de l'une d'elles et 104 lors de la seconde, selon des sources palestiniennes.
Le Hamas a nié être à l'origine des tirs sur les soldats israéliens et a accusé Israël de violer le cessez-le-feu. De son côté, Israël accuse le Hamas de ne pas respecter les termes de l'accord, notamment en ce qui concerne la restitution des dépouilles d'otages. Des tirs de l'armée israélienne et des frappes aériennes ont également été signalés autour de Khan Younès. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que des « poches de résistance du Hamas » subsistaient à Rafah et Khan Younès et qu'elles seraient « éliminées ».
Cette situation d'instabilité suscite l'inquiétude de la communauté internationale, comme en témoigne la convocation par la Turquie d'une réunion des pays musulmans pour discuter de la durabilité de la trêve. La fragilité de l'accord pèse lourdement sur la situation humanitaire et complique les efforts pour une paix durable.











