L'idée est de créer un corridor global hors taxes, contournant le canal de Suez.

Ce projet, élaboré par la Gaza Humanitarian Foundation, ignore la dimension politique du conflit et la tragédie humaine, se concentrant sur la rentabilité financière sur le modèle de Dubaï.

Il est qualifié d'« urbanisme pervers » par ses détracteurs, qui soulignent qu'il traite les deux millions d'habitants comme une catégorie résiduelle, un simple « obstacle démographique ».

Le plan suggère même que le départ d'une partie de la population serait un « gain » financier, et propose de remplacer les registres fonciers par des droits de propriété « tokenisés » sur la blockchain, transformant les ruines en une « loterie immobilière ». D'anciens responsables de la sécurité israélienne, comme Ami Ayalon, critiquent également ce plan, estimant qu'il a « plus de trous qu'un fromage suisse » en raison notamment de son manque d'engagement clair envers une solution à deux États.