Les chiffres rapportés témoignent d'un territoire dévasté où les conditions de vie sont devenues critiques pour la population survivante. Selon un article, les dégâts sont terrifiants : 61 millions de tonnes de décombres recouvrent le territoire, 78 % des bâtiments ont été détruits ou endommagés, la moitié des hôpitaux sont hors service, et seulement 1,5 % des terres restent cultivables pour une population de deux millions d'habitants. Le déblaiement de ces décombres représenterait un défi colossal, estimé à environ 18 milliards de dollars.

La situation humanitaire est décrite comme alarmante.

Un père de famille témoigne : « Nous n'avons ni nourriture ni eau pour boire ou nous laver.

La situation est critique ». Une autre résidente ajoute : « La mort est préférable à la vie.

Nous n'avons ni argent, ni travail, ni nourriture, ni eau, ni électricité, ni internet ».

Cette détresse est aggravée par un danger invisible mais omniprésent : le directeur du Bureau gouvernemental des médias à Gaza estime qu'il reste « 20 000 engins explosifs non explosés » disséminés dans diverses zones de l'enclave. Cette situation humanitaire et sécuritaire précaire est au cœur des préoccupations internationales, notamment lors des réunions diplomatiques organisées par la Turquie, qui insiste sur un renforcement de l'aide humanitaire.

La destruction systématique de l'enclave a non seulement effacé son infrastructure, mais aussi son histoire et sa topographie, posant des défis immenses pour toute reconstruction future.