Toutefois, cette perspective se heurte à un scepticisme croissant au sein des populations israélienne et palestinienne, ainsi qu'à un manque d'engagement clair dans le plan de paix américain.
D'anciens responsables israéliens de haut rang, comme l'ex-chef du Shin Bet Ami Ayalon, sont de fervents défenseurs de cette solution.
Il la considère comme la seule manière de garantir la sécurité à long terme d'Israël, arguant qu'on ne peut pas vaincre l'idéologie du Hamas par la force militaire seule, mais qu'il faut proposer une « meilleure idée ». Pour lui, la solution à deux États est cette idée. De même, le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a insisté sur la nécessité d'une solution à deux États, affirmant qu'un simple cessez-le-feu ne suffirait pas. Cependant, le plan de paix de Donald Trump est critiqué pour son absence de « commitment to a two-state solution » (engagement clair en faveur d'une solution à deux États), ce qui est considéré comme sa plus grande lacune. De plus, l'opinion publique ne semble plus y croire.
Un sondage Gallup de septembre a révélé que seulement 27 % des Israéliens soutenaient une solution à deux États, contre 63 % d'opposants. Du côté palestinien, le scepticisme est également de mise, avec seulement un tiers des adultes y étant favorables en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Malgré cela, des personnalités comme Ayalon restent convaincues que le scepticisme public peut être surmonté, comme ce fut le cas pour le traité de paix entre l'Égypte et Israël en 1979.











